Revue PSF Vol2.N°2
La revue Poetas Sin Fronteras continue son petit bout de chemin, avec, toujours, de nouvelles participations des poètes de talent et confirmés. Des dizaines de poètes, chacun dans sa propre langue ou celle avec laquelle il s'exprime le mieux, sont au rendez-vous bimestriel de la revue collective Poetas Sin Fronteras. On annonçait une revue trilingue mais en vérité elle est plurilingue puisqu'elle est en Arabe, Français, Espagnol, Catalan, Anglais, Allemand, Italien... J'ai envie de dire pour le moment, car s'agissant de poètes sans frontières, la langue ne doit donc pas en être une.
La grande nouveauté de ce Vol2 N°2, c'est la place d'honneur que nous avons réservée et que nous réserverons dorénavant à un poète, à la fois. C'est une sorte de petit recueil dans la deuxième partie de la revue se composant d'une quarantaine de pages incluant la biographie, la bibliographie, la photo de l'auteur et un choix de ses meilleurs poèmes. Un vrai petit recueil, comme je viens de l'annoncer. Poetas Sin Fronteras pense aussi à ceux qui n'ont jamais connu la joie de la publication individuelle.
C'est notre associé, co-directeur de la revue et ami Raymond Matabosch qui sera le premier à l'honneur dans ce numéro à l'image des autres numéros assez spéciaux à venir de la revue. Il a choisi le thème de Maroc et a spécialement rendu hommage à la beauté de Larache en vers et en images. Des aquarelles de toute beauté qu'on peut voir en couleurs sur le Pdf, tandis que sur le papier on doit se contenter du noir et blanc sans cela le prix de la publication double.
Les couvertures, avant et arrière, ont aussi subit le changement. Il ne sera plus question, sur la première page, de l'image d'un visage camouflé, figé sur toile rouge. La nouvelle couverture représentera le mouvement dans le temps et dans l'espace pour mieux représenter la vision des Poètes Sans Frontières qui sont aussi touchés par ce qui se passe ici ou ailleurs. La quatrième de couverture change de couleurs et d'image. De la danse on va vers les vestiges des civilisations passées.
Poetas Sin Fronteras qui a débuté par la traduction d'une trentaine de poètes hispanophones vers le français pour pouvoir exister, a franchi des étapes et a pu en un an rassembler des poètes des quatre coins de la terre. De participants inconnus, on a pu publier des auteurs de poids, des poètes qui ont à leur actif plusieurs ouvrages sur le marché du livre. Cela est notre seule récompense. Elle est aussi notre fierté.
Voici à présent les noms et des extraits des participants de l’actuel numéro de Poetas Sin Fronteras :
Mohamed Sibari (Maroc):
Entre libros,
Apuntes y cuadernos,
Berridos y suaves castigos,
Se pasaba segundos, minutos
E interminables horas.
Carmen Revilla(Espagne)
Hoy quisiera volver a herirte de esa manera.
Hoy te odio amor mío, con caricia de viento
y fuerza más que el mar.
Michel Larroche (France) :
Dès que je suis malade, Angéla, tu es là !
Et de tes douces mains tu calmes mes coliques
Au point de me les rendre tout à fait érotiques,
Quand j’ai failli mourir, ange, tu étais là !
Roger Massé (France) :
Longue euphorique et volubile
La foule ondule dans la rue
S'amuse à gorge déployée
Pas la moindre trace de bile
Tous les rictus ont disparus
On n'est pas là pour s'ennuyer
Mazouz Djamel (Canada):
Cette nuit
Nocturne
La lune
Nous ouvre la porte des mirages
De la maison des songes
Thorin Jacques (France) :
La douceur offerte d’une main
Témoin d’un cœur fait d’amour
Présence effaçant le chagrin
De tant de mauvais jours
Pierre Pellegrini (France):
Non pompeux, je suis bien l’un de ces imbéciles
Qui observent conquis le terrier d’un lapin
Car la nature est belle et se montre docile
A qui sait écouter son message serein.
Arlette Philbois (France):
Prince sort de ta tour,
Soit le chevalier des temps de vaines
En me citant de doux discours,
Mon coeur s'ouvrira d'un je t'aime.
Hélène Bureau (France) :
Je me présente, enfin, devant toi,
Toi, à qui j’ai pensé depuis des années,
Tu m’as fait très longtemps rêver,
Arrive le moment d’aller sur ton toit.
Déa L'Hoëst (France):
sur la côte
si solitaire
sur les falaises
de tes rêves
l'ouragan gronde
Mustafa Bouhsssina (Maroc) :
Nacida en mi Larache
con su cielo protegida
su mar azul de ella cuida
cada día y por cada noche
Rosa nunca tendrá pena
Raymond Matabosch (France):
Volava sobre un núvol
al blau al tan pur
quan una boca,
als llavis pulposos,
sobtadament ho va tornar pàl•lid.
Luis Enrique Salgado Pavon(México)
El vuelo de los versos
libre, febril, perspicaz y
sutil, rondando entre besos
mortales.
Moulay Ali Filali Rotbi (Maroc) :
Sans sonder son statut ni ses yeux
Une fois, j’ai aimé une créature de Dieu.
J’ai adoré à la folie son merveilleux physique
Et chanté romances sans musique.
Abdelouahid Bennani (Maroc) :
Si j'étais toi
Je cesserais d'être moi
Tu cesserais d'être toi
Tu serais moi, je serais toi
Chacun de nous dirait alors:
Ah, si j'étais toi!
Emmanuel YVES (France) :
La cima arbustiva tropical descansa en los labios de la lluvia.
Como una nave paralizada en la espera del alba,
Concede al maquis del pájaro esmeralda
Una tregua salvadora bajo su bonito vestido.
Sandra Géraldès-Forasté (France) :
Je vois bien ce bonheur dans tes yeux
Le bonheur qu’on éprouve d’être deux
Et puis notre famille qui s’agrandit
Qui nous rappelle que nous sommes unis
Ont participé en Arabe:
Ilham Ezidi(Maroc)
Yassine Sibari(Maroc)
Mohamed Abid(Maroc)
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